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La cuisine égyptienne

La cuisine égyptienne est caractérisée par une grande variété et de délicieux plats de région en région et de restaurant en restaurant .aprés un séjour l’impression d’avoir mangé là même chose,l’imagination culinaire n’est pas de mise dans ce pays mais la cuisine familiale par contre est souvent digne d’intérêt.Les restaurants abondent en Égypte, du boui-boui au restaurant de luxe , dans ce coté le choix est complètement différent et éblouissant. Si vous n’êtes pas intéressé pour goûter à notre cuisine traditionnelle la cuisine internationale est toujours présente dans nos restaurants est variés beaucoup de plus et avec des prix raisonnables : toutes genres de pizzas et des fast-foods et même des sandwichs et des tacos. Les McDo’s et autres ont pignon sur rue, mais ils sont proportionnellement plus chers que les restaurants locaux, et guère enthousiasmants.
Le Caire et Alexandrie offrent une excellente vaste gamme et avec ses meilleurs services de restauration de cuisine internationale : chinois,indo, français et italien... Alexandrie est la ville qui à une destination maritime donc en vas trouver les meilleurs pêcheries avec bien sûr des plus délicieux plats et la bonne qualité du poisson.Les plats les moins chers sont ceux à base de fèves cuites : il s’agit des haricots (foul) ou taamiya,sorte de falafel où la fève remplace les pois chiches.

La cuisine égyptienne n'a rien de léger. Tout bon Egyptien qui se respecte aime dans un même repas avoir du riz et des patates ou du riz et des pâtes ou des pâtes et des patates. Les frites font décidément le tour de la terre pour s'arrêter au pays de Râ. L'Egyptien commencera néanmoins son repas avec de la salade, mais ne le terminera pas systématiquement par un dessert. Il ne boit pas pendant qu'il mange, mais prend un grand verre d'eau pour finir et son inévitable thé.
Le foul est le petit déjeuner favori des Egyptiens en vertu du proverbe suivant : " Foul du matin repas de roi, foul de midi repas de pauvre, foul du soir repas de l'âne. " Reste que pour un Occidental, le foul passe mieux à midi qu'à l'heure du café et des croissants ! Ces espèces de haricots au petit déjeuner viennent peut-être des beans anglais d'autrefois.
Le riz est également un féculent très répandu. Il accompagne presque toutes les viandes, mais on le mange aussi sous forme de kouchary (mélange de riz, pâtes, lentilles, pois chiches), le tout relevé d'une légère sauce tomate et de beaucoup d'oignons grillés. La sauce pimentée est facultative. C'est très nourrissant. A la longue, on apprécie ! Il y a trois " tailles " de kouchary : petit, moyen et grand. Il est même possible d'emporter ce festin (c'est un take away, à emporter !). Dans ce cas, on vous le servira dans des pots en plastique ou plus simplement encore directement dans un sac en plastique. Les établissements sont reconnaissables de loin avec leurs grands récipients de métal qui rutilent dans les vitrines.
Dans la rubrique take away vous avez aussi les marchands de sandwichs. Rien à voir avec les nôtres évidemment. Des petits pains plats et presque ronds (eish shami) sont fourrés à votre choix de shakshouka(oeufs à la tomate), de taamiya, de foul, de kebab, de kofta, de pommes de terre, de beignets de chou-fleur, de salade, etc.  Il y a aussi le chawarma : on fait frire des lamelles d'agneau ou de poulet (cuits d'abord au tournebroche) avec des tomates et des oignons et l'on fourre abondamment un shami avec cette préparation.
Encore des repas bon marché, rapides donc pratiques, mais aussi délicieux et parfumés. (Si l'hygiène vous semble douteuse, ne vous attardez pas dans ces échoppes, vous pourriez avoir des problèmes de digestion.)
Le pain se dit aïch en égyptien, ce qui veut dire aussi " vie ". Il est plat et rond. Il peut paraître bizarre au début mais on s'y fait. Il est meilleur lorsqu'il est frais, bien sûr. Les Egyptiens, malheureusement, le gardent parfois très longtemps et sa saveur laisse alors à désirer.
Hormis dans les grandes villes où la vie est totalement différente de la campagne, les boulangeries ont un drôle d'aspect. D'abord elles ne sont généralement ouvertes que le matin ou alors juste au moment des fournées. Tout le monde connaît l'horaire de la sienne et se précipite pour acheter ce qui est indispensable dans une famille, le pain. Une grille sépare donc la boutique de la rue et c'est entre les barreaux que toutes les transactions se font dans une agitation extrême (d'où les barreaux !).
Il y a aussi le pain que la maîtresse de maison fait elle-même. Chaque quartier a son four. Toutes les semaines ou tous les quinze jours les femmes pétrissent la pâte. Après une exposition au soleil qui la fait gonfler, la miche bien ronde est passée au four. Cela donne une mie bien serrée et excellente.
On trouve aussi des petits pains à la française (comme nos petits pains au lait), qui se consomment plutôt au petit déjeuner.
Le mezze (assortiment de plats variés) est très répandu et assez bon marché.
La téhina (pâte de sésame) accompagne presque toutes les viandes ou les sandwichs. Mélangée à de la purée d'aubergines, la téhina donne le baba ghanoug, connu au Moyen-Orient sous le nom de moutabbal.
L'aubergine est un légume très prisé en Egypte. De nombreuses recettes se l'accaparent. Les petites blanches sautées à la poêle avec juste un filet de citron sont un vrai délice. Sinon, on la retrouve, telle que nous la connaissons dans de nombreux tagines de légumes. Bien que le tagen ait plus une origine nubienne, ces petits pots de terre bouillonnants ont envahi le pays. La musaga est plus difficile à dénicher, mais quand on en trouve, quel régal ! C'est un mélange d'aubergines, de tomates, d'ail (en grande quantité), d'épices et d'huile, le tout cuit au four.
Le chou, sous toutes ses formes, a sa place dans la cuisine égyptienne. Les feuilles de chou farcies de riz épicé (cuisine essentiellement familiale) sont un régal. La même recette est faite l'été avec des feuilles de vigne.
On trouve aussi du hoummos (crème de pois chiches, cuite et mélangée avec de l'ail et du citron), des salades au yaourt (zabadi), ou tout simplement des salades de tomates et de concombres, coupés très petits et très persillés.
Parmi les plats bon marché, il faut mentionner la shakshouka, mélange d'omelette et de ratatouille, et le macarona, petit gratin de pâtes à la viande, ainsi que les différentes soupes (chourba).
La viande est sensiblement plus chère que les plats mentionnés ci-dessus.
Le poulet est une viande bon marché et très répandue. On le commande par moitié (nouss ferakh) ou par quart (roub ferakh). On le mange aussi en brochettes grillées à la flamme (shishtaouk) et généralement avec des légumes, du riz et de la téhina.
Le kebab (brochette de viande) et le kofta (boulette de viande grillée) sont des mets plus ordinaires. Les brochettes en barbecue datent des pharaons qui organisaient déjà des barbecues sans problème ! Vous en mangerez souvent, faute de mieux. Mais, pour l'homme de la rue, c'est déjà un plat assez cher (à base de viande), que l'on ne mange qu'en certaines occasions.
Le poisson est particulièrement prisé en Egypte, à Alexandrie, Port-Saïd et sur la mer Rouge. On le choisit dans les restaurants, sur un étal garni de glace pilée. Rougets, daurades, thons, petits requins, calamars, cigales des mers, petits coquillages se donnent aux convives qui indiquent l'animal qu'ils désirent, ainsi que sa cuisson : en friture ou grillé avec un peu d'huile et de citron. Des petits plats de mezze accompagnent les poissons et crustacés sur la table.
Le fromage existe en Egypte, même s'il ne fait pas partie quotidiennement du menu. On le trouve dans les salades, mais on le déguste aussi avec un morceau de pain. Il y a le gibna beida, fromage blanc genre feta grecque et le gibna rumi plus jaune et plus consistant.
Le fitir est une sorte de pizza en pâte feuilletée avec généralement du fromage. On en trouve aussi des sucrés glacés au miel.
Quand elle veut mettre les petits plats dans les grands, la ménagère égyptienne a le choix entre deux plats nationaux : le pigeon farci (hamaam) ou la mouloukhya. Le premier est délicieux, mais très peu charnu et il ne faut pas avoir trop faim. La mouloukhya est une soupe gluante, préparée avec une herbe proche de l'épinard, la corette. Servi avec du riz et du poulet, on trempe son pain dans cette préparation et les avis sont partagés. On aime ou on déteste.
Une autre spécialité égyptienne est la fetta, une sorte de ragoût à base de mie de pain. C'est très particulier mais assez nourrissant.
Côté boissons, l'eau du robinet peut se boire dans les grandes villes, à condition de tolérer le fort goût de chlore qui la caractérise. Dans les sources des villages et des oasis, l'eau est meilleure au goût, mais peut être à l'origine d'une tourista carabinée... On trouve partout de l'eau naturelle, de marques de plus en plus nombreuses.
L'alcool n'est pas toujours de mise (l'Egypte étant un pays musulman) dans les restaurants, ni même dans les boutiques. Il est possible de trouver de la bière égyptienne qui, lorsqu'elle est bien fraîche, est la bienvenue. L'Egypte produit de nombreux vins, et importe des alcools vendus dans une coopérative. Il est aussi possible, avec son passeport, dans les 24 heures qui suivent l'entrée sur le territoire, d'acheter 3 bouteilles d'alcool ou de vin dans les boutiques Tax Free des aéroports.
Les jus de fruit frais sont à goûter impérativement, dans l'une des nombreuses petites échoppes en ville. Selon la saison, on presse des mangues, des goyaves, des oranges, des fraises ou même de la banane (délicieuse avec du lait, sous le nom de maouz billaban). Toute l'année, les petits citrons seront passés à la centrifugeuse et donneront de délicieux lamoun. Les Egyptiens raffolent du jus de canne à sucre (assab) et d'une préparation à la réglisse (ersous), très désaltérante. Ces échoppes sont reconnaissables de loin. Toutes carrelées, elles donnent un air de fraîcheur au quartier. Chacun y met sa patte en matière de décoration, parfois surprenante. Franchement, cela ne vaut pas le coup de s'en priver, c'est tellement bon !
Le café (qahwa) est un café turc. Il est excellent, même si le marc au fond de la tasse déroute au début. Au moment de la commande, vous devez préciser si vous le voulez sans sucre (saada), raisonnablement sucré (mazbout) ou généreusement sucré (ziada). Contrairement aux idées reçues, il n'énerve pas plus que l'espresso ou le café filtre habituel. Dans les hôtels, même haut de gamme, au petit déjeuner on vous servira généralement en guise de café un sachet de café soluble. Il est bien rare, en dehors du café turc qui se boit à petite dose, de trouver notre " vrai " café. Parfois il vaut mieux lui préférer un bon thé, bien que l'on vous serve, cette fois-ci, non pas un shai mais un sachet de Lipton.
Le carcadé, une infusion rouge sang de pétales d'hibiscus, se boit indifféremment glacé ou chaud, généralement sucré. Les avis divergent sur les vertus qui lui sont attribuées : pour certains, il empêche de dormir, pour d'autres, il est sédatif. Tout le monde s'accorde cependant à dire qu'il est délicieux et parfumé, ce qui n'est déjà pas si mal.
Le sahlab, drôle de boisson sucrée à l'aspect laiteux, vous sera surtout servi en hiver. Il s'agit d'un mélange de farine de riz et de lait parfumé à la noix de coco, à la noix de cajou, aux amandes, le tout agrémenté de quelques raisins secs. Reconstituant !

Les pâtisseries

De l'extérieur, on croirait des boutiques de fleuriste ou de robes de mariée avec des tas de rubans et de dorures qui dégoulinent le long de la vitrine. A l'intérieur, vous trouverez des pâtisseries orientales délicieuses : kounafas (à la pâte vermicelle), basboussas Ã  base de semoule, baklawas (feuilleté aux amandes), mais aussi d'énormes gâteaux pleins de crème, et des petits-fours. Les portions sont pantagruéliques, il n'y a qu'à voir la grosseur des croissants pour s'en rendre compte. Elles ont aussi un rayon glace dont certaines méritent d'être dégustées. La pâtisserie El-Abd au Caire vaut le détour.
En famille ou dans les restaurants, on mange comme dessert un feuilleté cuit dans du lait aux amandes et raisins secs, parfumé à la cannelle et appelé Oum-Ali. Délicieux !

Le fesikh

Au moment de la fête de Cham el-Nessim, il vous arrivera forcément d'être incommodé par l'odeur épouvantable de ces poissons conservés dans du sel.
Le fesikh est le plat traditionnel de cette fête printanière. Il est bien souvent mis en boîte dans la rue sur un petit étal, sans hygiène aucune. Il est fortement déconseillé de le goûter. Chaque année, la journée de Cham el-Nessim est endeuillée par la mort de plusieurs personnes, mort causée par le botulisme, maladie provoquée par une bactérie qui se développe dans des poissons mal conservés.

La bière

La bouza Ã©tait la bière que l'on fabriquait sur les bords du Nil et que l'on fabrique encore. A base d'orge et de blé, cette boisson fermentée était enivrante et même dangereuse. On en trouvait partout dans les cafés et dans les maisons closes des cités. On les appelait même autrefois des " maisons de bière ". Dans l'Antiquité, la bière coulait toujours à flots, tout comme le vin, dans les festins des Egyptiens fortunés. Au cours de ces soirées, ils avaient coutume de porter sur leur élégante coiffure un cône d'encens parfumé dont les corps gras, au fil du temps, fondaient lentement et recouvraient leur tête et leurs épaules d'une couche parfumée et collante de pommade.

Habitudes alimentaires

Trois repas par jour, beaucoup d'en-cas. C'est l'une des explications du fort taux de personnes affectées par une surcharge pondérale importante (30 kg et plus) : entre 25 et 29 ans, 18 % d'hommes et 32 % de femmes ; entre 35 et 39 ans, 18 % d'hommes et 54 % de femmes ; entre 45 et 49 ans, 30 % d'hommes et 65 % de femmes (chiffres OMS 2008-2009).
Le petit-déjeuner est plutôt salé, à base d'oeufs, de fromage blanc salé, de fromage sec, de salades de crudités, de pain, de foul (féculents). Le déjeuner est souvent rapide, à base de viandes grillées ou frites, de riz ou de pommes de terre, peu de légumes. Le menu du dîner est comparable à celui du déjeuner.
Un fort apport en graisses et en sucres. Le goût égyptien est très marqué par les fritures ou les ragouts de viande dans lesquels des graisses ont été ajoutées. Les desserts sont extrêmement sucrés, de même que les sodas dont les producteurs internationaux savent que la satisfaction du palais de leur clientèle égyptienne nécessite une concentration plus forte en sucres.
Thé et café plusieurs fois par jour. C'est ce que l'on offre à tout visiteur qui boit rarement ces boissons sans y ajouter de sucre. Les jeunes gens vont leur préférer des sodas.

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